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    éKlats 17/52

     

        La première phrase qui habite votre tête, au matin, est fragile comme le chapeau au vent mauvais. Vous n'ouvrez pas tout suite les yeux et elle reste accrochée à votre mémoire, encore. Vous vous en souviendrez, elle est si forte, si pleine de sens pour vous. Et vous ouvrez les yeux. Elle a disparu.

     

        Pendant le petit-déjeuner, vous allez regarder la suite de ce docu sur Valérie Solanas, la fille qui a écrit un livre manifeste, SCUM, contre les hommes, et tiré sur Andy Warhol. Sauf que vous avez beau chercher dans toutes les cases cultures d'arte, vous ne le retrouvez pas, ce truc. Bon ! Déçue, vous cherchez autre chose, entre Hopper et Carl David Friedriech, vous trouverez votre bonheur. Hé puis non, finalement, vous optez pour la littérature, et vous arrêtez sur les livres qui ont marqué la vie de tel ou tel artiste. Curieuse, je choisis Daniel Richter, que je ne connais pas : il hésite, et finit par citer, en premier ... SCUM !

     

    éKlats 17/52

     ©JLM (détail)

     

        Encore rien écrit cette semaine, occupée à tant de choses (c'est pas une raison ! Non, ce n'en est pas une, mais c'est pourtant la mienne, faut croire que parfois l'écriture passe au deuxième ou au second plan ... étonnez-vous, après, de mon peu d'héritage littéraire !)

     

    éKlats 17/52

       
        Bien sûr, mon évènement majeur, ce fut cette porte fermée sur les soixante-dix, et celle ouverte sur les quatre-vingts  : grande ouverte, fini les sept, on va bel et bien, ou bel et mal, selon les jours, vers les huit !

     

    éKlats 17/52

     

        Je me suis laissé convaincre il y a quelque temps par l'idée d'une fête pour célébrer ça, et qui  aura lieu début mai, mais j'ai, d'ores et déjà, reçu une gerbe de cadeaux et de cartes tous plus mimis et personnalisés les uns que les autres, alors merci frérot, Léonie, Apolline, Jean-Luc, Marie-Odile, Georgia, Chantal et Jean-Pierre, et Annick (même si, chierie de sites pourris, je n'ai jamais reçu ton bouquet ! désolée que je fus surtout pour toi). Des fleurs, j'en ai eu, pivoines et d'autres au nom inconnu, rose pastel, rose foncé, blanc. Ce que je croyais être un livre (ah, recevoir un cadeau, ne pas l'ouvrir avant la date, tâtonner sans trouver !) s'est avéré être un recueil de certaines de mes photos d'affiches lacérées ... quelle bonne idée ! (le temps immmmense que tu as dû mettre, petit frère, à chercher dans mes centaines d'images !!) et de ces petits trucs du quotidien inutiles et indispensables, essentiels, chargés, parce que reflétant si bien l'amitié et/ou l'amour mis à les choisir, et qui ont déjà tous trouvé une place dans ma vie quotidienne : petite trousse ouvragée, pot en céramique, filtre à thé, bracelet, cristal de protection, et même, même, gélules pour ma santé ! Le champagne fut doucement festif et le restau délicieux. La journée était ensoleillée, j'étais en pleine forme et joyeuse de reconnaissance, habitée par ces attentions si chaleureuses !

     

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        Sommes allés voir la grande, très grande, trop grande expo photo "La France sous leurs yeux" à la BnF : même en ne s'attardant pas sur les photos et en ne lisant pas tout, sans même parler du film de fin, nous avons passé là trois heures pleines, les jambes en compote et le regard complètement saturé. Conseil : faites-la en deux fois ! Au bout d'un moment, la fatigue (oui, à mon âge on fatigue, c'est comme ça !) et l'accumulation parasitent largement le plaisir qu'on peut trouver à cette longue déambulation sociale (un peu plombante, certes) mais exceptionnelle, sur ce qu'est le monde d'aujourd'hui, via les histoires de ses humains.

     

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