• G comme GRUE(S)

    Il me semblait bien que j'avais lu il y a longtemps de belles lignes sur les grues ; je les ai retrouvées : il s'agit d'un texte de Jacques Lacarrière, tiré de Ce bel aujourd'hui (1989), morceaux choisis de la modernité -d'alors- (grues, donc, mais aussi pylônes, châteaux d'eau et autres viaducs), texte de deux pages que je suppose ne pas pouvoir partager avec vous dans sa totalité pour de convenues mauvaises raisons copyrightesques, mais que je vous propose de découvrir à travers quelques phrases alliées à mes photos.

           

                             Cliquer sur les photos pour les voir en plus grand, mais c'est parfois trèèèèès long ... quand ça fonctionne ...

     AVEC LES YEUX (10)


    On les remarque à peine dans les villes et les ports tant elles sont devenues habituelles
    [...] Pourtant elles sont partout [...], mantes laïques butinant pierre, métal ou verre [...].

     AVEC LES YEUX (10)

    Comme les pylônes, elles sont un entrelacs de poutrelles et d'acier. Comme les pylônes, elles dressent vers le ciel leurs poutrelles ajourées. Mais elles ont en plus une flèche, une poulie, un câble, un crochet, une élingue, qui leur donnent une silhouette de sentinelle au bras toujours tendu.

     

    AVEC LES YEUX (10)

    Parfois [...] c'est toute une forêt de grues qu'on voit se dresser et vibrer côte à côte. Troncs qui de loin semblent si frêles avec, pour affronter les vents, leur léger tricot de poutrelles! Troncs qui de loin semblent fragiles malgré leurs mailles métalliques, leur armature fuselée d'hermine et d'azur.

     

    AVEC LES YEUX (10)

                                                                                © L'oeil du Krop

     

    AVEC LES YEUX (10)

      
       


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